La pose longue est sans doute l’effet le plus populaire qui existe en photographie de paysage, mais pourtant, je trouve que beaucoup de photographes ne sont pas capables de correctement l’exploiter.
Dans cette nouvelle vidéo, je vous explique en détails mes critères très personnels sur ce que je considère comme étant « le bon dosage » et comment bien s’en servir pour sublimer la scène qui se présente face à nous.
Ceci est une retranscription texte pour le référencement Google, n’y prêtez pas attention et regardez plutôt la vidéo 😉
Si vous aimez réaliser ce genre de pose longue ou simplement si cet effet vous attire, eh bien, je suis désolé de vous dire qu’il va vraiment falloir arrêter ça.
Dans cette vidéo, je ne vais pas me faire que des amis. Je vais partager mon opinion sur le sujet qui ne va pas plaire à tout le monde.
C’est un effet que je vois chez énormément de photographes. Je vois même assez souvent des publications sponsorisées passer, que ce soit sur Facebook ou sur Instagram, parce que ça plaît énormément, autant aux photographes qu’aux spectateurs.
Et perso, je n’ai jamais réussi à comprendre l’engouement qu’il y a derrière.
Donc, je vais vous dire tout de suite ce que je pense : la pose longue, je trouve que c’est l’effet le plus surcoté qui existe en photographie de paysages.
Mais, avant de me fusiller dans les commentaires, regardez bien la vidéo jusqu’au bout, parce que je ne considère pas non plus que c’est quelque chose qui est complètement à jeter. Et je pense même au contraire qu’on peut obtenir de très jolies images si l’effet est bien maîtrisé.
Mais par contre, oui, désolé de le dire, mais les premières images que je vous ai montrées, elles, sont catastrophiques parce que l’effet n’est pas du tout maîtrisé à mes yeux.
Et puis, vous savez quoi ? Plutôt que de rester derrière mon bureau à critiquer, je suis allé faire quelques photos sur le terrain avant de tourner cette vidéo pour appuyer mon propos et vous expliquer plus en détails mon point de vue.
Mais, avant de vous les dévoiler, il y a une première question à se poser.
Pourquoi la pose longue plait autant ?
Simplement, car cela permet d’obtenir un effet qu’on ne peut pas voir à l’œil nu, et donc de voir la scène sous une perspective inédite.
On crée un effet de filé en venant lisser la surface de l’eau, ce qui apporte une atmosphère plus calme et sereine à l’ensemble de la scène, tout en transmettant des émotions fortes au spectateur.
Et ça, ce n’est pas une définition du dictionnaire que je vous sors, je pense vraiment que c’est un effet qui permet d’être plus créatif et qui permet de mieux raconter une histoire à travers son image.
Pour les plus débutants d’entre vous, je vais tout de même faire un petit rappel de son fonctionnement.
Pour réaliser une pose longue, il faut laisser l’obturateur de l’appareil ouvert pendant plusieurs secondes, donc utiliser une vitesse d’obturation lente.
Par exemple, 5 secondes, 20 secondes, 30 secondes ou même plusieurs minutes en utilisant le mode bulbe.
On cherche à obtenir un flou de mouvement, c’est-à-dire capturer les éléments en mouvement dans la scène, pour obtenir cet effet de filé qui leur donne cet aspect lisse.
Généralement, on fait cela sur l’eau, mais ça fonctionne très bien aussi avec les nuages, les voitures, les étoiles.
Et tout ça, en évitant un flou de bougé qui peut être causé par les micros tremblements de nos mains. C’est pour ça qu’on a besoin de se poser sur un trépied pour un maximum de stabilité.
Le souci que cela pose, c’est qu’en exposant son image pendant plusieurs secondes, on laisse entrer énormément de lumière dans le capteur, et il va falloir compenser cet excès pour ne pas se retrouver avec une photo surexposée, voire complètement blanche.
Il y a deux solutions pour ça :
Photographier quand la lumière est peu intense, par exemple en fin de journée ou par mauvais temps, et fermer le diaphragme en utilisant une petite ouverture, comme au hasard f22, pour faire entrer un minimum de lumière. Mais avec cette méthode, ça reste quand même très limité, on ne pourra pas réaliser des expositions très longues.
Ou alors utiliser un filtre ND qui va diminuer la quantité de lumière qui entre dans l’objectif et donc sur le capteur, ce qui permet d’utiliser des vitesses très lentes même en plein journée avec le soleil qui tape bien fort.
Les filtres ND permettent d’être beaucoup plus flexibles et de mieux contrôler sa pose longue, donc c’est l’option vers laquelle les photographes se tournent généralement.
Même si je ne suis pas fan de l’effet, j’ai mes propres filtres ND que j’utilise de manière occasionnelle.
Personnellement, j’utilise des filtres de la marque Kase, qui sont magnétiques et que je peux facilement clipser et déclipser sur mes objectifs.
J’en ai trois différents avec plusieurs degrés d’intensité : un ND 8, un ND 64 et un ND 1000.
Vous voyez que plus le chiffre est grand, plus le filtre est sombre et donc bloquera la lumière.
Des filtres, il en existe de toutes sortes. J’ai choisi ceux-là parce qu’ils sont compacts et légers, en fait je ne voulais surtout pas m’encombrer avec ces gros filtres carrés qui nécessitent tout un système d’attache.
Ce n’est pas du tout un placement de produit, c’est juste du matériel que je trouve excellent et que je vous recommande si vous cherchez à vous procurer des filtres de qualité.
Maintenant que c’est clair pour tout le monde, on va vraiment entrer dans le vif du sujet, »
2 compétences pour maitriser la pose longue
Pour moi, il y a 2 compétences indispensables à avoir lorsqu’on s’intéresse à la pose longue :
Premièrement, c’est la compétence technique, c’est-à-dire être capable d’utiliser des vitesses d’obturation très basses. Parce que c’est pas donné à tout le monde.
On ne peut pas réussir une pose longue sur un coup de chance en utilisant le mode tout automatique, pour obtenir ce genre d’image il faut utiliser le mode semi automatique S ou le mode manuel, comprendre la relation entre la vitesse d’obturation, l’ouverture du diaphragme et la sensibilité ico, c’est-à-dire qu’il faut connaître sur le bout des doigts les notions du triangle d’exposition.
Et croyez-moi, c’est pas aussi simple que ça en a l’air, si vous êtes encore débutant, je vous assure que vos premières tentatives seront catastrophiques.
Et je me souviens même de la toute première fois que je m’y suis essayé à la pose longue, c’était pendant le premier confinement, je venais de regarder une vidéo sur le sujet qui m’a vraiment donné envie de tester ça.
Donc j’ai fait ma petite attestation de déplacement, je suis allé faire quelques photos au bord de la mer.
Je me doutais bien que ce n’est pas en un jour que j’allais obtenir de belles poses longues, donc j’y suis retourné, j’ai fait d’autres attestations et j’ai continué à pratiquer durant les semaines qui ont suivi.
Et c’est à partir du moment où j’ai parfaitement assimilé le triangle d’exposition que j’ai réussi à vraiment obtenir les images que je voulais.
Maintenant que je suis plus expérimenté, ça me semble triviale, mais ça m’a quand même un certain temps avant de bien assimiler le concept.
Bref, je raconte un peu ma vie mais le point où je veux en venir, c’est qu’il ne vaut mieux pas se lancer directement dans la pratique sans avoir bien étudié la théorie. Pour avoir cette maîtrise technique, les deux sont indispensables.
Par contre le problème, c’est que j’ai l’impression que beaucoup de photographe, une fois qu’ils ont cette maîtrise technique, s’arrêtent là.
Et ils se disent : « tient il y a de l’eau en mouvement dans la scène donc je vais utiliser la plus longue vitesse d’obturation possible pour bien montrer que je maitrise l’effet de pose longue.
Si on n’utilise pas le mode bulbe, elle est généralement de 30 secondes sur la plupart des appareils, mais sur le mien elle est de 1 minute.
Mais que l’on utilise 30 secondes ou 1 minute, vous allez voir sur les images que je vais vous montrer que le rendu est plus ou moins similaire.
Et je trouve ça dommage, car à mon avis, toutes les scènes qui présentent de l’eau en mouvement ne méritent pas 30 secondes d’exposition, ou plus.
Donc faut surtout pas s’arrêter là, la deuxième compétence à travailler
La deuxième compétence, c’est la maîtrise artistique, c’est-à-dire d’être capable de « doser l’intensité de la pose longue ».
L’effet de filet sur l’eau, je trouve ça vraiment sublime, mais quand il est trop intense, comme sur les premières images que je vous ai montrées en début de vidéo, je trouve que cela dénature complètement la photo.
C’est comme les effets en retouche photo, un peu de saturation c’est joli, trop de saturation ce n’est pas beau.
Un peu de clarté ça donne du peps à l’image, trop de clarté et ça va faire l’effet complètement inverse.
Pour moi le secret d’une belle photo, c’est toujours la subtilité, que ce soit au niveau de la composition, de la lumière, ou du post-traitement.
Et ça fonctionne pareil pour la pose longue, il faut réussir à trouver ce juste milieu pour créer une image équilibrée.
Comparaison des diverses vitesses d’obturation et du flou de mouvement
Nous allons ensemble regarder sur Lightroom les photos que j’ai réalisées pour mieux s’en rendre compte.
Ne jugez pas trop la composition ni la lumière qui changeait assez vite entre certaines prises, c’est purement pour comparer les différents flous de mouvement.
Cette première photo, je l’ai prise à 1/100 s, c’est une vitesse d’obturation qui pourrait être proposée par défaut par le mode automatique, et je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que l’effet n’est pas génial et la photo est tout ce qu’il y a de plus banale.
Ensuite, je vais descendre progressivement ma vitesse en utilisant mes filtres ND :
- 1/50s
- 1/30s
- 1/15s. On commence à voir l’effet de filé même s’il est encore très léger
- 1/10s
- 1/6s et là ça commence à devenir vraiment intéressant
- 1/4s
- 0,5s
- 1s
- 2s, ça commence déjà à devenir un peu trop intense
- 5s
- 15s
- 30 s
- Et pour terminer une dernière à 60 secondes d’exposition, qui est la limite de mon appareil sans le mode bulbe.
Alors laquelle vous préférez ? Perso, c’est l’exposition de 0,5s qui me parle le plus pour cette scène, je trouve que l’effet est parfaitement dosé.
D’ailleurs, on constate bien la différence entre 1/15s, 1/6s, 1/4s alors que pourtant l’écart entre ces vitesses est très faible. La vitesse est presque 2 fois plus lente donc l’effet est 2 fois plus intense entre chaque image.
Et lorsque l’on compare entre 30 et 60 secondes comme je l’ai dit tout à l’heure, il n’y a presque pas de différence malgré l’écart assez conséquent parce qu’à 30 s, l’eau a déjà perdu tous ses détails.
Et c’est ça, en fait, dont j’ai horreur sur les longues expositions de plusieurs secondes, c’est qu’on perd les détails du mouvement, l’effet devient brouillon et ça crée juste une masse blanchâtre qui n’a rien d’esthétique.
Et ça commence vraiment à se ressentir à partir de 5 secondes.
Sur mon image préférée à 0,5s, on perçoit bien les détails du mouvement de l’eau, et ça crée comme de petites lignes directrices qui donnent vraiment cette sensation de dynamisme.
J’ai vraiment du mal à apprécier l’image de gauche, pour moi le photographe cherche juste à dire « Hey, regardez, je maîtrise mon appareil photo et ma vitesse d’obturation ». Enfin, en tout cas, c’est comme ça que je le ressens.
Alors que sur l’image de droite, l’effet est quand même plus discret ou plutôt subtil. Même si il a une place centrale dans l’image, ça permet de mieux apprécier le reste de la composition.
Mais pourtant, c’est l’image de gauche que je vois partout sur les réseaux sociaux, et que tout le monde semble un peu trop apprécier.
Je suis d’accord qu’il y a certaines scènes où 30 secondes d’exposition fonctionnent très bien et subliment vraiment le sujet, mais à mes yeux il y en a assez très peu.
Et il faut que je vous avoue que le filtre ND 1000, je l’ai utilisé qu’une seule fois et c’était lors de cette sortie pour obtenir ces images. Pourtant, je l’ai toujours dans mon sac avec mes autres filtres, mais jusqu’à aujourd’hui je n’avais jamais ressenti le besoin de l’utiliser.
Être créatif avec de courtes expositions
De manière générale, quand je fais de la pose longue, 1/4s est la vitesse qui me donne les meilleurs résultats. Par exemple, ces deux images ont été prises à cette vitesse et je trouve que le rendu de l’eau est absolument sublime.
Mais cela va dépendre de la scène, d’une rivière à l’autre et en fonction du débit de l’eau, vous verrez qu’une vitesse fonctionnera mieux qu’une autre.
Vous avez sûrement remarqué sur les vidéos que j’ai filmées à la rivière que le débit n’était pas le même. En fait, je suis allé au même endroit sur deux jours différents, un jour avec un temps très ensoleillé, et un autre où il avait plu le matin même.
C’est le second jour qui m’a donné les meilleures photos et c’est celle que je vous ai montrée sur Lightroom. Mais voilà, quand l’eau est plus calme, je vais sûrement privilégier des expositions de 2 à 5 secondes.
Et je ne fais pas des poses longues uniquement à la rivière.
J’aime beaucoup aussi photographier le va-et-vient des vagues sur les roches en bord de mer, et là encore, 1/6 ou 1/4 de seconde me donne exactement l’intensité que je recherche.
Si on photographie le fracas d’une vague au bon moment, on peut obtenir ce genre d’image. Ou si on s’attarde sur les détails des rochers, on peut obtenir plutôt ce genre d’image.
Vous voyez qu’il y a moyen d’obtenir des photos très créatives sans pour autant dépasser ne serait-ce qu’1 seconde d’exposition !
Allez, je vous montre encore quelques exemples pour le plaisir.
Ça, c’est le rocher de ma fameuse vidéo sur la retouche complexe que je vous invite à aller voir évidemment. À 1/4s, ça rend plutôt bien, à 2,5s, l’effet est déjà trop intense.
Cette photo sur mon Instagram, à 1/15 de seconde, ça a été largement suffisant pour obtenir ce que je voulais.
Encore un rocher mais là à 1/6 de seconde, ça me donne cette texture que je trouve incroyable, et c’est elle qui me fait vraiment apprécier cette vitesse.
Certains me diront que 1/6 de seconde n’est pas de la vraie pose longue, mais moi, je considère que oui.
Du coup, je me demande, est-ce que je suis vraiment le seul à préférer ce genre de vitesses ?
Parce que je vois tellement peu de poses longues que je considère comme maîtrisées ou bien dosées, que ça me met le doute.
Par curiosité, je suis allé voir sur la chaîne de Stef Kocyla qui est aussi un photographe de paysages qui réalise des images sublimes et donne de très bons conseils.
Et il privilégie aussi des vitesses entre 1/2s et 1/10s.
Ça me rassure un peu, je ne suis pas seul contre tous, on est au moins deux.
Une autre raison toute bête qui me fait préférer ce genre de vitesse, c’est que je peux réaliser mes photos à main levée.
La pose longue à main levée
Mon trépied, je ne l’utilise qu’en photo de nuit. Je n’aime pas me trimballer avec en pleine montagne, ça alourdit mon sac et m’incite à me poser longtemps au même endroit.
Je préfère cette idée de rester en mouvement et de photographier de manière spontanée.
À 1/4 de seconde, je peux retenir mon souffle ou prendre appui sur un rocher et obtenir des images très nettes avec un objectif stabilisé.
Alors je ne dis pas que c’est facile, mais j’y arrive plutôt bien.
Malheureusement, mon ultra grand angle lui n’est pas stabilisé et j’ai beaucoup plus de mal à obtenir une photo bien nette avec cet objectif.
Mais c’est aussi pour ça que j’aime bien embarquer avec moi mon GorillaPod. C’est un tout petit trépied ultra léger que je ne sens même pas dans mon sac.
Son seul désavantage, c’est qu’on ne peut pas le monter très haut. Avec un trépied classique, on peut avoir une vue à hauteur des yeux alors qu’avec le GorillaPod, ça sera forcément une vue au ras du sol.
Mais moi, ça ne me gêne pas. J’aime bien justement ce genre de composition avec un premier plan très proche de l’objectif. Ça permet d’inclure des cailloux, des rochers, ou des fleurs dans la composition.
D’ailleurs en parlant de ça, j’ai sorti un guide sur la composition en photographie de paysage pour vous aider à travailler votre œil de photographe.
C’est un petit condensé des meilleurs outils de composition que j’utilise au quotidien, avec beaucoup d’illustrations, et je vous montre comment les implémenter dans votre pratique pour faire de belles photos dont vous serez fiers.
J’y parle de la fameuse règle des tiers, mais aussi de la distance focale, des répétitions ou encore de l’utilisation de l’espace négatif.
C’est 100% gratuit, et le lien de téléchargement est disponible dans la description.
Ah oui, je voulais aborder un dernier point : ce n’est pas parce qu’il y a de l’eau dans votre scène que vous devez forcément utiliser une vitesse d’obturation basse !
Les poses longues, je vais les privilégier quand je photographie un petit cours d’eau, pour montrer leur côté calme et apaisant.
J’utilise plutôt des poses rapides pour photographier de grandes cascades et souligner leur force en figeant le mouvement de chaque goutte d’eau.
Et dans le doute, quand je ne suis pas certain de ce qui rend le mieux, je fais les deux. Comme ça, je suis certain d’avoir une version qui me plaît.
C’est ce que j’ai fait pour cette cascade, et même si j’ai une préférence pour la photo de droite, je trouve que celle de gauche fonctionne aussi très bien.
Donc, je peux tout à fait comprendre qu’on préfère l’une plutôt que l’autre, tant que ça reste bien dosé.
Arrêtez avec la pose longue – Conclusion
Bon, maintenant, je dois vous avouer quelque chose. J’ai volontairement donné un titre provocateur à cette vidéo pour vous faire réagir, mais en réalité, vous faites ce que vous voulez.
Je ne suis personne pour vous dire ce qui doit être jugé comme beau ou pas beau, ce qui doit être du bon goût ou du mauvais goût.
Chacun a ses préférences personnelles et surtout, chacun a sa propre manière de raconter une histoire à travers sa photo.
Donc si les pauses longues de 30 secondes vous touchent davantage, eh bien, continuez à en faire.
Cependant, si vous restez dans cette optique de pose très longue – disons, au-delà de cinq secondes, ce que je considère comme très long – eh bien, peut-être que vous prendrez quand même mon conseil en compte, c’est-à-dire de doser un peu plus l’effet en fonction de la scène.
Pour beaucoup de scènes, 10 ou 15 secondes seront largement suffisantes pour lisser l’eau tout en gardant un petit peu de détails.
Ce que je veux dire, c’est continuez à faire des poses très longues, mais ne faites pas que des poses de 30 secondes. Essayez de varier votre vitesse pour jouer sur l’intensité de l’effet.
Bref, la pose longue, même si ce n’est clairement pas mon effet préféré comme vous l’aurez compris dans cette vidéo, en réalité, c’est vraiment un des effets les plus amusants à réaliser sur le terrain. Donc, malgré le titre de cette vidéo, je vais vous dire : oui, faites de la pose longue, mais ne le faites pas n’importe comment.
D’ailleurs, pour réaliser toutes les images que je vous ai montrées, j’ai utilisé un objectif qui est extraordinaire, mais que je regrette d’avoir acheté. Si vous voulez savoir pourquoi, j’explique tout ça très en détail dans cet article.
Vous avez apprécié cet article ?
En complément je vous propose de découvrir une sélection de 7 presets 100% gratuits pour:
- Donner un look pro à vos photos de paysages en 1 clic
- Créer une ambiance à travers les palettes de couleurs
- Transmettre des émotions et trouver votre propre style
Laisser un commentaire